Camargue Passion

Suggestions Nadine Costa 1 j 
Je peux vous l'envoyer dédicacé, il suffit de me contacter en message personnel.
(Extrait du lire "Un goût d'éternité")
"J’avais dix ans, quand oncle Jules vint me chercher pour m’amener à la manade où il travaillait. Il était gardian. Il me faisait découvrir les étangs, l’envol des flamants roses, les chevaux qui se reposaient, les taureaux dans les prés. Des oiseaux effarés, montaient des roseaux, claquant des ailes. Nous cueillions un bouquet de saladelles pour ma mère et avant d’aller me régaler de tartines de confitures de figues, il me montrait les bourdons, les abeilles dorées et les beaux papillons. L’air nettoyé par le vent rapprochait l’horizon, dont les moindres détails devenaient visibles. Il me disait aimer ce ciel d’un bleu verdissant, ce soleil qui faisait se lever une brume rosée. Il me montrait les taureaux sauvages d’un noir d’ébène, les chevaux à la robe d’une blancheur parfaite, galopant crinière au vent, sur cette terre durcie par le sel. Pendant que je mangeais, installé sous la treille, en me délectant du chant des cigales et en regardant les raisins dorés qui pendaient, il m’expliquait qu’au début du XX ième siècle, le gardian qu’on appelait bouvier était un ouvrier agricole occupant le bas de l’échelle du monde rural camarguais. Son rôle était de garder les bious et de les trier à cheval avec une pique terminée par un trident appelé fichéiroun. Il les surveillait en accomplissant cette tâche avec le concours d’un bœuf des plus pacifiques, le dondaireou bœuf sonneur, dont le collier de bois portait une large clochette. Le gardian, ce véritable roi de la Camargue, mon oncle en était un ! Je suis revenu souvent avec lui sur cette terre sauvage ou la mer, le sable, les taureaux, les chevaux et les flamants roses vivent en harmonie avec les étangs, bercés par le murmure du mistral dans les roseaux. Quelle extraordinaire sensation que de me trouver dans cette plaine immense inondée de soleil, et où un peu plus loin, près de leur camp, les bohémiens dansaient devant leurs roulottes, en me régalant de leurs chants…La Camargue, c’est le royaume du sel. L’air, l’eau, les plantes, le sol, les roubines, tout en est imprégné. Et dans cette belle région sauvage, certains soirs, au couchant, le ciel se parait d’une kyrielle de couleurs indéfinissables, allant du rose au violet intense, du bleu clair à l’encre noire, en se reflétant dans les eaux des marais."
 
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"Petit Georges aime ses longues promenades dans la garrigue aux côtés de l’oncle Jules. Il apprend le langage du mistral, observe l’envol des oiseaux, la lumière sur les étangs. Jules lui transmet son amour pour la Camargue et, en bon gardian, sa passion pour les taureaux et les chevaux. Puis Georges grandit. Puis il vieillit… On l’appelle désormais « papet ». Anaïs, sa petite-fille, l’entraîne dans le pays des souvenirs. Et les voilà partis tous les deux sur les chemins du passé. Le papet se livre sans nostalgie mais avec une grande tendresse. La fête locale, les ferrades, son premier razet, les
vendanges, les parties de pétanque sous les platanes, autant d’ambiances, d’odeurs et d’émotions qui ont comme un goût d’éternité. Il lui raconte surtout sa famille, des gens ordinaires et solidaires. Anaïs écoute et s’imprègne de cette histoire qui est la sienne. Et, comme elle, nous nous laissons entraîner dans la Camargue d’antan."
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